J’ai eu l’occasion de partir en Amérique du Nord plus tôt dans l’année. Cette fois-ci, j’avais décidé de le faire à la façon road trip. Et comme je voyais les choses en grand, et que j’aime le Canada, j’avais décidé de faire un énorme, non, un gigantesque, tour du continent. Il m’aura fallu un mois pour en venir à bout, mais que de souvenirs, d’images et d’émotions j’ai pu vivre en si peu de temps.
Transcanadienne versus Route 66
Tout le monde connaît la route 66, par contre la transcanadienne est moins connue. Le concept est identique, celui d’une longue route traversant le pays d’ouest en est et reliant les deux océans.

Mais la transcanadienne n’a rien à voir avec la petite route 66. Ici, je vous parle d’un road trip de 7.800 km de Vancouver à Ottawa, là où la route 66 n’en fait “que” 4.000 km.
La parcourir, c’est voir de tout, depuis les étendues sauvages, jusqu’aux forêts presque immaculées où l’homme n’a clairement pas sa place. Et je n’oublie pas les Rocheuses canadiennes, ni les grands lacs qu’on aperçoit en s’approchant d’Ottawa.
En bref, ce sont mille et un paysages que j’ai pu découvrir et apprécier tout au long de la route transcanadienne.
Vers l’Ouest en train !
Oui, il est possible de traverser le Canada en train, d’Est en Ouest ou vice versa, de Toronto à Vancouver. Ce train s’appelle le Trans-Canada.
Et quand on fait cette traversée, il faut garder en mémoire le travail que ça a demandé d’aller placer des rails dans les Rocheuses, de combattre les vélocités des indiens et les dangers de la nature sauvage. La grande épopée et la grande époque !
C’est une autre façon de parcourir une partie de cette longue route. Je me suis laissé bercé par le roulis du train, de voir le paysage défiler sous ses yeux. Les vues sont imprenables. Et surtout, de pouvoir se reposer de tous ces kilomètres parcourus en voiture.
Pour autant, il ne faut pas croire que c’est tellement cher de le faire en train plutôt qu’en voiture. C’est même assez avantageux.
En fait, il existe un équivalent à ce train aux États-Unis. M’étant renseigné pour une prochaine fois, le ticket ne coûte même pas 200$. A ce prix-là, je n’hésite pas deux fois.
Les arrêts sur la transcanadienne
La transcanadienne, il faut la faire comme un pèlerinage et non pas en avalant les kilomètres. Chaque étape permettant de découvrir une nouvelle facette de ce Canada plus sauvage et rural.
A une extrémité, on peut découvrir Vancouver, la ville émeraude, qui est très branchée, et à l’autre bout, il y a Ottawa, beaucoup plus administrative et industrielle.
Entre les deux, il y en a pour tous les goûts. J’ai pu visiter le Yoho National Park. C’est là qu’on passe au point culminant de la route. C’est en plein dans les Rocheuses. Juste avant cela, il y a des plaines avec des rivières, dépaysement total en quelques kilomètres seulement.
Sur la route, je suis passé par de nombreuses villes qu’on ne connaît que de nom. Comme Calgary, par exemple. Et pourtant, j’ai trouvé que la ville valait vraiment le détour. Moins connues, il y a Banff, grosse ville des Rocheuses et accessible en train également, et Drumheller, lieu de tournage de Jurassic Park et Moose Jaw, la cache secrète de l’alcool de contrebande d’Al Capone.
La ville que j’ai trouvé la plus déconcertante restera Winnipeg. Perdue dans d’immenses plaines, la ville surgit avec des gratte-ciels. Elle m’a fait pensé à Las Vegas dans un désert de verdure.

Digital nomad, je parcours le monde depuis 4 ans grâce à mon métier de développeur web. A travers ce blog je vous partage mes aventures et mes conseils pour vos prochains voyages.