Top 10 endroits à éviter en Thaïlande pour un séjour en toute sécurité

La Thaïlande, ce paradis asiatique qui fait rêver tant de digital nomads comme moi ! Entre ses plages de sable fin, sa culture fascinante et sa street food légendaire, ce pays attire des millions de voyageurs chaque année. Après plusieurs séjours là-bas, j’ai appris que derrière cette carte postale idyllique se cachent quelques zones d’ombre. Je partage ici mon expérience pour vous aider à éviter les pièges et profiter pleinement de votre voyage au pays du sourire. Un peu comme lorsque je planifiais mes 10 activités incontournables à Kalamata, j’ai dû faire mes recherches pour garantir un séjour sans accroc en Thaïlande.

Les provinces frontalières du sud : un no man’s land pour les voyageurs

La première fois que j’ai préparé mon voyage en Thaïlande, j’ai vite compris que les provinces de Narathiwat, Pattani et Yala étaient à rayer de ma carte. Ces régions limitrophes de la Malaisie connaissent des tensions politiques et religieuses depuis des années. Les incidents violents y sont fréquents, avec des attaques ciblant parfois les lieux publics.

Le ministère des Affaires étrangères français, comme la plupart des pays occidentaux, déconseille formellement de s’y rendre. J’ai rencontré un couple d’Australiens qui s’était approché de cette frontière par méconnaissance – leur récit des checkpoints militaires m’a convaincu de rester à l’écart.

Si vous souhaitez visiter le sud du pays, dirigez-vous plutôt vers Krabi ou Koh Lanta. Ces destinations offrent la beauté du sud thaïlandais sans les risques sécuritaires. J’y ai trouvé des cafés parfaits pour poser mon laptop tout en profitant de vues imprenables sur la mer d’Andaman.

Pattaya : la face sombre d’une station balnéaire

Les quartiers à éviter absolument

Pattaya m’a laissé une impression mitigée. Cette station balnéaire située à deux heures de Bangkok attire des touristes du monde entier, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Walking Street et certains quartiers de South Pattaya concentrent une industrie du sexe visible et parfois agressive.

J’ai fait l’erreur de m’y promener un soir, et j’ai été constamment sollicité par des rabatteurs. L’ambiance peut rapidement devenir malsaine, surtout après minuit quand l’alcool coule à flots. Les arnaques y sont légion et les pickpockets guettent les touristes distraits.

• Évitez les ruelles sombres autour de Walking Street
• Ne vous promenez pas seul tard la nuit
• Méfiez-vous des offres trop alléchantes
• Restez vigilant avec vos effets personnels
• Préférez les établissements recommandés

Pour profiter de la mer sans ces désagréments, j’ai découvert Jomtien Beach, à quelques kilomètres. L’ambiance y est familiale et détendue – parfaite pour travailler au calme face à l’océan.

Khlong Toei à Bangkok : le bidonville à éviter

En analysant Bangkok, j’ai rapidement appris à contourner le quartier défavorisé de Khlong Toei. Ce vaste bidonville abrite plus de 100 000 personnes dans des conditions précaires. Les problèmes sociaux y sont considérables : trafic de drogue, criminalité et tensions diverses.

Un soir, mon taxi a pris un raccourci qui longeait cette zone. Le contraste avec les buildings étincelants du centre était saisissant. Mon chauffeur m’a expliqué qu’aucun touriste ne devrait s’y aventurer, surtout la nuit.

Pour découvrir la vraie vie bangkokoise sans danger, je recommande plutôt les quartiers authentiques comme Ari ou Thonburi. J’y ai trouvé des marchés locaux vibrants, des temples discrets et des cafés où les Thaïlandais se retrouvent loin de l’agitation touristique. La connexion Wi-Fi y est souvent excellente, idéale pour quelques heures de travail entre deux visites.

Koh Phi Phi : le paradis perdu du surtourisme

La première image qui me vient en pensant à Koh Phi Phi ? Des hordes de touristes se bousculant pour prendre LA photo de Maya Bay, rendue célèbre par le film « La Plage ». Cette île, victime de son succès, illustre parfaitement les ravages du surtourisme en Thaïlande.

J’y ai passé trois jours et je ne peux que constater les dégâts : eau trouble, plages jonchées de déchets, coraux mourants… Sans parler des prix exorbitants et de l’ambiance festive permanente qui rend impossible toute immersion authentique.

Pour vivre l’expérience des îles thaïlandaises préservées, j’ai préféré Koh Lanta ou Koh Yao Noi. Ces îles offrent encore cette sensation de découverte et d’émerveillement, avec des plages où vous pourrez être presque seul certains matins. Idéal pour ces moments de contemplation avec un café fumant à la main.

Les plages bondées de Phuket : comment naviguer entre les pièges

Les zones à éviter sur l’île

Phuket reste incontournable en Thaïlande, mais certaines de ses plages sont devenues de véritables usines à touristes. Patong Beach ressemble davantage à une foire commerciale qu’à un paradis tropical. J’ai été choqué par la densité de transats, les vendeurs insistants et les prix gonflés artificiellement.

Kata et Karon ne sont guère mieux en haute saison. J’y ai vu des touristes se faire harceler pour louer des jet-skis, souvent prélude à des arnaques bien rodées. Un Allemand rencontré dans mon espace de coworking m’a raconté comment on lui avait réclamé 500€ pour une égratignure qu’il n’avait pas causée.

1. Préférez les plages du nord comme Mai Khao
2. Visitez les criques isolées accessibles uniquement par bateau
3. Optez pour les plages de Nai Harn ou Laem Singh
4. Examinez les plages au lever du soleil quand elles sont désertes
5. Considérez les îles voisines moins fréquentées

J’ai finalement trouvé mon bonheur à Nai Harn, dans le sud de l’île. Ambiance locale, prix raisonnables et paysages époustouflants – tout ce que je recherche quand je pose mon sac à dos quelque part.

Les routes thaïlandaises : un danger sous-estimé

Si un aspect de la Thaïlande m’a vraiment fait peur, ce sont ses routes. Les statistiques ne mentent pas : le pays affiche l’un des taux d’accidents mortels les plus élevés au monde. J’ai vu des comportements routiers qui donnent froid dans le dos : slaloms entre les voitures, dépassements dangereux, non-respect des priorités.

Ma mésaventure avec un scooter à Chiang Mai m’a servi de leçon. Dans un virage, j’ai failli percuter un camion qui dépassait. Cette fraction de seconde a changé ma perception du risque en Thaïlande.

Pour vous déplacer en sécurité, privilégiez les services de VTC via applications, les bus officiels entre villes ou même le train pour les longues distances. Si vous louez un scooter, portez systématiquement un casque et évitez les routes de montagne après la tombée de la nuit.

Les Full Moon Party de Koh Phangan : l’envers du décor

Les mythiques Full Moon Party de Koh Phangan attirent des milliers de fêtards chaque mois. J’y suis allé par curiosité et j’ai été frappé par l’atmosphère parfois malsaine qui règne sur Haad Rin Beach. Derrière les néons et la musique se cachent des dangers bien réels.

L’alcool y coule à flots, souvent sous forme de seaux remplis de mélanges douteux. Les drogues circulent ouvertement malgré les lois thaïlandaises extrêmement sévères. J’ai assisté à plusieurs arrestations et les témoignages de vols sont innombrables.

• Ne gardez sur vous que le strict minimum d’argent
• Évitez de consommer des substances proposées sur place
• Restez en groupe avec des personnes de confiance
• Méfiez-vous des boissons que vous n’avez pas vues être préparées
• Prévoyez un moyen sûr de rentrer à votre hébergement

Pour une expérience festive plus authentique, j’ai découvert les marchés nocturnes de Chiang Mai ou les beach bars plus intimistes de Koh Lanta. L’ambiance y est tout aussi conviviale mais bien plus sécurisante.

Les arnaques autour des temples et sites touristiques

Reconnaître les faux guides et autres pièges

Le Grand Palais de Bangkok est magnifique, mais c’est aussi un terrain de chasse pour les arnaqueurs. Un matin, alors que je m’y rendais, un homme très avenant m’a abordé pour m’annoncer que le temple était fermé pour une cérémonie religieuse. Il proposait gentiment de m’emmener voir « d’autres temples méconnus » en attendant.

J’ai failli tomber dans le panneau, mais mes recherches préalables m’avaient alerté sur cette arnaque classique. Le site était bien ouvert, et l’homme était simplement un rabatteur pour des boutiques de souvenirs ou de pierres précieuses.

Méfiez-vous également des tuk-tuks proposant des tours à prix dérisoires. Ils vous feront invariablement des détours par des magasins où ils touchent des commissions. Pour visiter les temples sereinement, consultez les horaires officiels en amont et ignorez poliment les sollicitations aux abords des sites.

Les zones de location de jet-skis : le piège des plages

Sur de nombreuses plages thaïlandaises, la location de jet-skis est devenue synonyme d’arnaque. J’ai été témoin de ces pratiques à Patong Beach (Phuket) et Pattaya. Le scénario est toujours similaire : prix attractif à la location, inspection sommaire, puis accusations de dommages au retour.

Les loueurs exigent alors des sommes exorbitantes pour des rayures ou bosses souvent préexistantes. Un couple de Français rencontré dans mon hôtel a dû payer l’équivalent de 800€ sous la pression d’hommes menaçants.

1. Photographiez l’engin sous tous les angles avant de partir
2. N’acceptez de louer que dans des établissements recommandés
3. Lisez attentivement tout contrat avant de signer
4. Renseignez-vous auprès de votre hôtel sur les prestataires fiables
5. Envisagez d’autres activités nautiques comme le paddleboard

Pour profiter des sports nautiques sans risque, optez pour des opérateurs certifiés dans les complexes hôteliers ou préférez d’autres activités comme le snorkeling organisé par des centres reconnus.

Les taxis sans compteur : négocier ou passer son chemin

À Bangkok comme à Phuket, les taxis qui refusent d’utiliser leur compteur sont légion. Je me souviens de ma première arrivée à l’aéroport Suvarnabhumi : trois chauffeurs m’ont proposé des tarifs fixes trois fois supérieurs au prix normal.

Cette pratique, bien qu’illégale, est devenue courante dans les zones touristiques. Les chauffeurs comptent sur la fatigue ou la méconnaissance des voyageurs pour imposer leurs tarifs. J’ai appris à insister fermement sur l’utilisation du compteur (« Meter, please ») ou à simplement passer au taxi suivant.

• Utilisez les applications de VTC comme Grab
• Privilégiez les taxis aux stations officielles
• Connaissez approximativement le prix normal de votre trajet
• N’hésitez pas à sortir du véhicule si le chauffeur refuse le compteur
• Dans les grandes villes, optez pour les transports en commun

Le métro aérien (BTS) et le métro souterrain (MRT) de Bangkok sont des alternatives efficaces, propres et bon marché. J’ai découvert que ces transports me permettaient d’éviter les embouteillages tout en m’immisçant dans le quotidien des Bangkokois.

La Thaïlande reste une destination extraordinaire que j’adore revisiter régulièrement. En évitant ces quelques pièges et zones à risque, vous vivrez une expérience authentique et sécurisée dans ce pays captivant. Comme pour tout voyage, la clé est dans la préparation et la vigilance – sans pour autant tomber dans la paranoïa qui gâcherait votre séjour. Alors, prêt à faire vos bagages pour le pays du sourire ?