Les États-Unis sont gigantesques et chaque trajet devient très vite, très long, contrairement à ce qu’on connaît en France. Du coup, des road trips, il y en a des dizaines. Ceux de la Côte Ouest, de la Côte Est, du Midwest, de Floride, des parcs nationaux, etc. Moi, j’ai choisi celui de la Côte Ouest avec une descente depuis Seattle, juste à côté de Vancouver jusqu’à San Diego, voisine de Tijuana au Mexique.
Le nord de la Côté Ouest des USA
Superbe et dépaysant, la route fut longue mais merveilleuse. Les paysages changent aussi énormément entre les forêts inquiétantes de l’État de Washington jusqu’au sud de la Californie.
Si j’étais un motard invétéré, je l’aurais bien fait sur une bécane, mais ce n’est pas mon cas. Je pense que l’expérience doit être encore plus unique !
Mon départ de Seattle s’est fait après quelques préparatifs : embarquer deux ou trois guides, prendre des plans et vérifier les étapes que j’allais faire. Ensuite, j’ai pris la route. Et à chaque étape, il faut bien visiter. Seattle, c’est la ville des grandes sociétés, une ville qui a énormément changé pour s’adapter aux besoins technologiques. Et j’aime ça. Et j’avouerai que sur la route, je me suis laissé aller à écouter Nirvana. Le groupe de Kurt Cobain en était originaire et venez comme vous êtes (« Come as you are »).
Ma route est ensuite partie vers le sud de la Côte Ouest avec la découverte de l’Oregon. Véritable état américain pur jus, on y sent le patriotisme et le côté rural. Pas étonnant qu’on vote républicain dans le coin. Pour autant, j’ai aimé découvrir la région, même si elle ne laisse pas un souvenir indélébile. C’est plutôt la nature qu’on apprécie par ici.
La partie sud de mon road trip aux USA
Ensuite, je suis entré dans le troisième et dernier état des USA à être sur les bords du Pacifique : la Californie. Et il faut bien dire qu’elle fait rêver, avec toutes les chansons qu’on a écrites à son sujet !
Pour n’y être jamais allé auparavant, je ne savais pas trop par où commencer, ni que visiter exactement. Il faut dire que je ne voulais rien rater sur la route de mon road trip. Mes arrêts furent donc nombreux et à chaque fois, je quittais une ville avec le sentiment de ne pas avoir tout vu ou tout fait.
En partant du nord, il y a la ville de Sacramento, capitale administrative de l’État, même si ce n’est pas le cœur de l’État. Mais c’était une chouette étape avant d’entamer les différents lacs impressionnants de l’état. Le lac Mead, plus grand réservoir d’eau des États-Unis qui approvisionne la Californie, le Nevada et l’Arizona en eau. On peut même y faire du kayak, des spots nautiques, etc. puis il y a le lac Tahoe bien connu aussi.
Ensuite viennent les villes avec San Francisco, l’occasion de voir les cafés hipsters, de prendre une photo du pont, d’Alcatraz, des rues escarpées et de finir par se reposer dans un tramway.
Quelques arrêts de mon circuit ont été dans les différents San de la côté : San José, Santa Maria, Santa Barbara. Des villes de seconde importance, mais où toutes les plages sont magnifiques avec des spots de surf exceptionnels.
La mégapole de Los Angeles-San Diego
A bien y réfléchir, j’aurais dû consacrer un trip rien qu’à ce coin de la Californie. Il y a trop à faire que pour y passer en coup de vent. Déjà, il faut savoir que c’est une ville gigantesque. Une mégapole avec du béton partout. Et surtout des coins très différents les uns des autres.
J’ai donc commencé, comme tout bon touriste, par les coins à voir. J’ai vu les maisons de Malibu, le long de la plage, avec leurs pilotis et leurs plages presque privées. Long Beach est assez exceptionnel aussi, mais tranche par la diversité de gens qu’on y rencontre. Ce ne sont pas que des riches qui peuvent se payer de grosses villas !
En parlant de ça, je suis passé par Hollywood. On peut y faire un tour en bus et découvrir les maisons des stars. Je n’en ai pas vu beaucoup, mais les maisons sont énormes et superbes. Ça tranche avec certains autres quartiers.
Je suis redescendu sur Beverly Hills et les autres boutiques branchées, puis un tour sur le Walk of Fame et les studios de cinéma. Enfin, j’ai été obligé de passé par Compton et Inglewood, les berceaux du rap américain.
Le terminus de mon circuit road trip américain fut San Diego avec son zoo, le plus grand des USA. Mais aussi ses nombreux parcs d’attraction situés entre les deux villes. Adjacente à la frontière mexicaine, j’ai poussé une demi-journée à Tijuana. Histoire de voir le fossé gigantesque (même si on parle souvent de mur) entre la richesse américaine et la pauvreté mexicaine !
Pour celles et ceux qui souhaitent voyager aux Etats-Unis, vous aurez probablement besoin d’un ESTA. Pour plus de détail, rendez-vous sur http://www.29janvier2009.fr.
Digital nomad, je parcours le monde depuis 6 ans grâce à mon métier de développeur web. A travers ce blog je vous partage mes aventures et mes conseils pour vos prochains voyages.