Depuis que j’ai découvert Tenerife il y a trois ans, je ne peux plus m’empêcher d’y retourner régulièrement. Entre deux missions de développement web, cette île des Canaries est devenue mon spot préféré pour combiner travail à distance et aventures maritimes. Ce qui m’a véritablement conquis ici ? L’incroyable spectacle des baleines et dauphins évoluant librement dans leur habitat naturel. Loin des attractions touristiques artificielles, Tenerife offre une opportunité rare en Europe d’observer ces mammifères marins dans des conditions exceptionnelles. À travers cet article, je partage mon expérience pour vous aider à choisir la meilleure période pour votre excursion et maximiser vos chances de vivre cette rencontre inoubliable.
Pourquoi Tenerife est le paradis de l’observation des cétacés
Chaque fois que j’ouvre mon ordinateur face à l’océan Atlantique, je me rappelle pourquoi j’ai choisi ce lieu comme base régulière. Tenerife n’est pas un spot d’observation de baleines ordinaire – c’est probablement le meilleur site d’Europe pour rencontrer ces géants des mers. Cette réputation n’est pas usurpée.
La topologie volcanique de l’île crée un environnement marin exceptionnel. Des profondeurs abyssales de 3000 mètres se trouvent à quelques encablures seulement du rivage, créant un habitat idéal pour de nombreuses espèces marines. Cette particularité géologique offre un véritable garde-manger pour les cétacés qui trouvent ici tout ce dont ils ont besoin.
J’ai été fasciné d’apprendre que sur les 92 espèces de cétacés recensées dans le monde, environ un tiers a été observé dans les eaux canariennes ces trois dernières décennies. Cette richesse s’explique par la position stratégique de l’archipel, situé à la confluence des courants froids et chauds, transformant ces eaux en véritable carrefour biologique pour diverses espèces marines migratrices et résidentes.
La météo clémente et les eaux généralement calmes, protégées des alizés par le majestueux volcan Teide, permettent des sorties en mer confortables presque toute l’année. Un luxe que je n’ai retrouvé nulle part ailleurs pendant mes voyages de digital nomad.
Quelle est la meilleure saison pour observer les baleines à Tenerife
La première chose qui m’a surpris en arrivant à Tenerife, c’est qu’il n’existe pas vraiment de « mauvaise » saison pour l’observation des cétacés. Certaines espèces résidentes comme les grands dauphins et les baleines pilotes peuplent ces eaux toute l’année. J’ai pu les observer aussi bien en plein été qu’en hiver, avec un taux de réussite proche de 90% lors de mes sorties.
En revanche, après plusieurs séjours à différentes périodes, j’ai identifié des avantages propres à chaque saison :
- Hiver et printemps (novembre à mai) : Ma période préférée pour les observations. Les eaux plus fraîches attirent des espèces migratrices comme les dauphins communs, les orques et même parfois des cachalots. Les cétacés sont généralement plus actifs.
- Été (juin à août) : Période de reproduction où j’ai eu la chance d’observer des bébés dauphins et baleines accompagnant leurs mères. Un spectacle attendrissant mais des eaux parfois plus fréquentées par les bateaux touristiques.
- Automne (septembre à octobre) : Une saison que j’apprécie particulièrement pour les conditions de navigation optimales – mer calme et température idéale.
Si je devais conseiller une période idéale à un autre digital nomad cherchant à combiner travail et observation des cétacés, je recommanderais les mois d’avril-mai ou septembre-octobre pour bénéficier d’un excellent compromis entre diversité des espèces, météo clémente et affluence touristique modérée.
Moment de la journée idéal pour l’observation
La plupart de mes sorties les plus réussies se sont déroulées tôt le matin. La lumière rasante facilite grandement les photos, et j’ai remarqué que les animaux marins semblent plus actifs à cette période de la journée. Et aussi, les eaux sont généralement plus calmes avant que le vent ne se lève.
Les espèces de baleines et dauphins observables selon les saisons
Lors de mes nombreuses excursions, j’ai eu la chance d’observer plusieurs espèces différentes. Voici un aperçu des principales rencontres possibles :
Espèces résidentes (présentes toute l’année)
- Grands dauphins (Tursiops truncatus) : Ces acrobates marins ont souvent accompagné mon bateau, surfant dans les vagues créées par la coque. Reconnaissables à leur couleur gris foncé et leur comportement joueur, ils sont probablement les cétacés les plus sociables que j’ai rencontrés.
- Baleines pilotes (Globicephala macrorhynchus) : Plus connues sous le nom de globicéphales, ces « fausses orques » m’ont impressionné par leur tête arrondie caractéristique et leur comportement calme. Pouvant atteindre 5 mètres et peser jusqu’à 2 tonnes, elles évoluent généralement en groupes familiaux.
Visiteurs saisonniers
En fonction des saisons, j’ai pu observer d’autres espèces fascinantes :
- Cachalots (Physeter macrocephalus) : Plus fréquents au printemps, ces géants dotés du plus grand cerveau du règne animal m’ont laissé sans voix lors d’une sortie en avril.
- Dauphins tachetés (Stenella frontalis) : Ces petits dauphins reconnaissables à leurs taches apparaissent souvent entre février et mai.
- Dauphins bleus et blancs (Stenella coeruleoalba) : Leurs rayures colorées m’ont émerveillé lors d’une sortie hivernale.
- Rorquals communs : J’ai eu la chance rare d’apercevoir ces immenses cétacés lors de leur migration printanière.
- Baleines à bosse : Un spectacle extraordinaire lorsqu’elles font des sauts hors de l’eau, généralement observable entre décembre et février.
J’ai noté dans mon carnet de voyage que les périodes de transition comme avril-mai et octobre-novembre offrent souvent la plus grande diversité d’espèces observables, avec un mélange de résidents permanents et d’espèces de passage.
Les meilleurs spots d’observation à Tenerife
Au fil de mes séjours sur l’île, j’ai testé différents points de départ pour mes excursions. La côte sud-ouest de Tenerife, qui s’étend jusqu’à La Gomera, constitue sans conteste la zone optimale pour l’observation des cétacés dans leur milieu naturel.
Trois ports principaux servent de points de départ, chacun avec ses particularités :
- Los Gigantes : Mon favori incontestable. Ce port moins touristique offre une expérience plus authentique et un cadre à couper le souffle avec ses falaises vertigineuses de 600 mètres plongeant dans l’océan. Les excursions partant d’ici s’aventurent rapidement dans des zones où les groupes de baleines pilotes sont régulièrement observés. J’ai travaillé plusieurs semaines depuis un café surplombant ce port, alternant sessions de codage et sorties en mer.
- Los Cristianos : Situé dans la zone touristique sud, ce port offre la plus grande variété d’excursions. Idéal si vous séjournez à Playa de las Americas ou Los Cristianos même. J’y ai trouvé des options pour tous les budgets et des départs fréquents.
- Puerto Colón : Ce grand port de plaisance à seulement 16km de l’aéroport Sud est pratique pour ceux qui ne disposent que d’une journée. La proximité avec la zone d’observation permet de maximiser le temps passé avec les cétacés.
Entre les sessions de travail à distance, j’ai découvert que les villes côtières espagnoles comme celles de Tenerife offrent un cadre de vie idéal pour combiner activités maritimes et professionnelles.
Choisir son type d’excursion pour observer les baleines
Durant mes différents séjours, j’ai testé pratiquement tous les types d’excursions disponibles. Chacune offre une expérience différente :
Bateau à moteur classique
Ces excursions durent généralement entre 2h et 2h30, avec un prix de départ d’environ 50€. Les embarcations modernes et rapides permettent de couvrir une zone plus large et d’augmenter les chances d’observation de différentes espèces. Idéales pour une première approche, j’ai trouvé ces sorties particulièrement adaptées lorsque je recevais la visite d’amis avec enfants, grâce à leur durée raisonnable.
Catamaran
Pour une expérience plus détendue, j’opte souvent pour les excursions en catamaran. D’une durée de 3h à 5h (comptez au moins 50€), elles offrent plus de confort et un impact environnemental réduit. Le silence relatif de la navigation à voile perturbe moins les animaux marins. Les larges plateformes des catamarans facilitent l’observation et la photographie, tout en offrant des espaces ombragés pour travailler entre deux observations.
Kayak
Pour les plus aventuriers, les excursions en kayak (1h30 à 3h30, à partir de 30€) offrent une immersion totale dans l’environnement marin. Si les chances d’observer des cétacés sont moindres, la proximité avec l’eau apporte une autre dimension à l’expérience. J’ai particulièrement apprécié les rencontres avec les tortues marines lors de ces sorties plus sportives.
Depuis quelques années, je privilégie les excursions écologiques encadrées par des biologistes marins. Ces sorties en petits groupes (8 personnes maximum) utilisent des moteurs électriques silencieux, disposent de micros sous-marins pour écouter les cétacés, et une partie des bénéfices est reversée à des projets de conservation marine. Une expérience plus coûteuse mais tellement plus enrichissante.
L’observation éthique des cétacés à Tenerife
Avec mon expérience de visiteur régulier de Tenerife, j’ai pu constater l’évolution positive des pratiques d’observation. L’île a mis en place une charte stricte pour la protection et le respect des mammifères marins dans leur habitat naturel. Ces règles ne sont pas de simples recommandations mais des obligations légales que chaque opérateur doit respecter.
- Les bateaux doivent maintenir une distance minimale de 60 mètres avec les cétacés
- La nage avec les dauphins et baleines est strictement interdite
- Le temps d’observation est limité à 30 minutes par groupe
- Les capitaines doivent éviter de couper la trajectoire des animaux
- La vitesse doit être réduite en présence de cétacés
Je vérifie toujours que les bateaux arborent le logo « Barco Azul » qui garantit le respect de ces normes. Cette certification n’est pas accordée à tous les opérateurs – elle exige une formation spécifique de l’équipage et le respect des protocoles d’approche.
J’ai malheureusement assisté à quelques comportements inappropriés de certains bateaux s’approchant trop près des animaux. Dans ces cas, je n’hésite pas à le signaler aux autorités locales qui prennent ces infractions très au sérieux. La pérennité de ces rencontres exceptionnelles dépend de notre capacité collective à respecter ces magnifiques créatures dans leur environnement.
Conseils pour réussir ses photos de baleines et dauphins
Capturer ces moments magiques en photos représente un défi technique que j’ai appris à relever au fil de mes sorties. Voici quelques astuces que j’ai perfectionnées :
- Privilégier les sorties matinales : La lumière douce du matin offre les meilleures conditions pour la photographie marine. Les contrastes sont moins marqués et les reflets moins gênants.
- Utiliser le mode rafale : Les dauphins et baleines sont imprévisibles. En activant le mode rafale de mon appareil, j’augmente mes chances de capturer le moment parfait – notamment lors des sauts hors de l’eau.
- Adapter ses réglages : Je règle généralement mon appareil sur une vitesse d’obturation élevée (minimum 1/1000s) pour figer le mouvement sans flou.
- Préparer son matériel : Une housse imperméable pour protéger l’équipement des embruns est indispensable. J’ai appris cette leçon à mes dépens lors de ma première sortie!
Lors de mes dernières excursions, j’ai opté pour des sorties spécialisées photo où le capitaine positionne le bateau idéalement par rapport à la lumière. Ces expériences dédiées aux photographes offrent souvent un temps d’observation prolongé et des approches optimisées pour la prise de vue.
Si vous n’êtes pas équipé, sachez que certaines compagnies disposent d’un photographe professionnel à bord et partagent ensuite les clichés avec les participants – une solution que j’ai trouvée particulièrement pratique quand je voyage léger.
Préparer son excursion d’observation des baleines
Après de nombreuses sorties, j’ai établi une liste d’équipements essentiels pour profiter pleinement de l’expérience :
- Protection solaire complète : Crème solaire biodégradable (pour ne pas polluer l’océan), chapeau et lunettes de soleil. La réverbération sur l’eau intensifie les rayons UV.
- Vêtements adaptés : Même en été, je prévois toujours un coupe-vent léger. La température peut chuter de plusieurs degrés en mer et les embruns peuvent vous tremper rapidement.
- Équipement anti mal de mer : Des cachets de gingembre naturel ou médicaments classiques, à prendre environ 30 minutes avant le départ. La prévention est toujours préférable aux remèdes de dernière minute.
- Provisions : Eau en quantité suffisante et quelques encas énergétiques pour les excursions longues.
Je réserve systématiquement mon excursion au moins trois jours à l’avance, surtout en haute saison. Les meilleures compagnies affichent souvent complet, particulièrement pour les sorties matinales. La flexibilité est importante – prévoyez si possible plusieurs créneaux dans votre emploi du temps en cas d’annulation due aux conditions météorologiques.
J’ai appris à vérifier les prévisions marines avant de réserver. Des applications comme Windy ou Windguru donnent des indications précises sur l’état de la mer. Je privilégie les jours avec peu de vent et des vagues inférieures à 0,5 mètre pour un confort optimal.
Observer les baleines à Tenerife avec des enfants
Lorsque ma sœur est venue me rendre visite avec ses enfants, j’ai découvert que l’observation des cétacés peut être une activité familiale extraordinaire, à condition de bien la préparer. Voici quelques enseignements de cette expérience :
La première chose à vérifier est l’âge minimum requis. La plupart des excursions acceptent les enfants dès 3 ans, mais certaines sorties plus longues ou sportives imposent une limite d’âge plus élevée.
Pour les familles, je recommande vivement les excursions de 2 heures maximum. Au-delà, l’attention des plus jeunes tend à diminuer, même face au spectacle des dauphins. Les bateaux disposant d’espaces abrités et de toilettes sont également à privilégier pour le confort des enfants.
La préparation en amont fait toute la différence. Avant notre sortie, j’avais montré à mes neveux des documentaires sur les cétacés. Cette introduction a transformé la sortie en véritable aventure éducative – ils étaient capables d’identifier certaines espèces et comprenaient l’importance de ne pas déranger ces animaux.
Une astuce qui a bien fonctionné : j’avais préparé un petit « carnet d’exploration » où ils pouvaient dessiner les animaux observés et noter leurs caractéristiques. Cette activité les a maintenus engagés tout au long de l’excursion.
Pour les parents inquiets du mal de mer, sachez que comme pour un séjour aux Baléares, les eaux autour de Tenerife sont généralement calmes, surtout le matin, rendant l’expérience accessible même aux estomacs sensibles.
Le meilleur moment de la journée pour observer les baleines
Au fil de mes nombreuses sorties, j’ai identifié des avantages spécifiques à chaque moment de la journée :
Excursions matinales (6h-9h)
Ce sont mes préférées. Les premières heures du jour offrent généralement les meilleures conditions d’observation avec une mer calme et une lumière douce idéale pour la photographie. Les cétacés sont souvent plus actifs après une nuit de repos. En bonus, ces sorties attirent moins de monde, ce qui permet une expérience plus intime.
J’ai notamment observé que les baleines pilotes semblent plus enclines à se montrer en surface pendant ces heures matinales, peut-être en raison des habitudes alimentaires de leurs proies.
Milieu de matinée (9h-12h)
C’est le créneau le plus populaire, offrant un bon compromis entre conditions d’observation et horaires raisonnables. La mer reste généralement calme et la luminosité excellente pour les photos. Ces excursions proposent souvent des formules incluant un petit déjeuner ou des rafraîchissements à bord, rendant l’expérience plus conviviale.
Après-midi (14h-17h)
Si ces sorties peuvent être plus chaudes et parfois plus agitées en raison des vents qui se lèvent, elles présentent l’avantage d’une mer plus « vivante ». Les dauphins semblent particulièrement joueurs l’après-midi, s’engageant plus volontiers dans des comportements aériens spectaculaires.
Coucher de soleil (18h-20h)
Une expérience unique que j’ai testée lors de mon dernier séjour. Observer les silhouettes des cétacés se découper sur un fond orange-rose crée des souvenirs inoubliables. Ces excursions incluent souvent un apéritif et créent une ambiance romantique particulière.
Compagnies écoresponsables pour l’observation des cétacés
Au fil de mes nombreux séjours à Tenerife, j’ai développé une sensibilité particulière pour les pratiques respectueuses de l’environnement marin et le bien-être des animaux observés dans leur habitat naturel. L’écotourisme n’est pas qu’un buzzword ici – c’est une nécessité pour préserver ce spectacle extraordinaire.
Pour identifier une compagnie véritablement écoresponsable, je recherche plusieurs critères :
- La présence à bord de guides biologistes marins capables d’éduquer les passagers
- Des bateaux équipés de moteurs peu polluants ou, mieux encore, électriques
- Des groupes limités à 8-12 personnes maximum pour réduire l’impact
- L’utilisation d’hydrophones (microphones sous-marins) permettant d’écouter les cétacés sans les perturber
- L’engagement dans des programmes de recherche et de conservation
J’ai constaté que les excursions plus coûteuses sont souvent celles qui respectent le mieux ces critères. L’investissement supplémentaire en vaut largement la peine, tant pour la qualité de l’expérience que pour la conscience tranquille.
Les compagnies véritablement engagées dans la protection des cétacés consacrent généralement une partie de leur excursion à sensibiliser les passagers aux menaces qui pèsent sur ces espèces et aux actions de conservation. Cette dimension éducative fait partie intégrante d’une approche responsable.
J’évite systématiquement les attractions proposant des spectacles avec dauphins ou orques en captivité. Après avoir observé ces animaux dans leur environnement naturel, je ne peux plus concevoir de les voir confinés dans des bassins, aussi grands soient-ils.

Digital nomad, je parcours le monde depuis 6 ans grâce à mon métier de développeur web. A travers ce blog je vous partage mes aventures et mes conseils pour vos prochains voyages.


